Le village Climat Déclic aux Capucins, les 19 et 20 novembre 2022








Un aménagement très bucolique pour cette édition du village Climat-Déclic, organisé en collaboration avec le Marché du Monde (rendez vous des associations de solidarité internationale).
Organisé en villages thématiques, on y trouvait des espaces Habitat, Déchets, Mobilités, Alimentation et Energie-climat. Nous y étions, dans cet espace, avec le Lieu-Dit, la fresque du climat, WWF et les Citoyens du Climat.
Jean-Paul nous fait part de ses impressions : “J’ai passé un bon week-end, très content de revoir une foule de gens de bonnes volontés qui redonnent une dose d’optimisme pour faire face aux défis à venir. Embarqué dans des échanges intéressants, j’en oublie souvent de proposer aux gens de souscrire à ECooP ou d’adhérer à BEC. Mais est-ce l’essentiel dans la rencontre ?
J’ai beaucoup aimé l’ambiance village très réussie grâce à une scénographie bien pensée : au lieu d’être dans une allée de salon, on se sentait sur le seuil de sa “boutique“ dans la rue d’un village, animée par la présence des voisins et des passants, et la foultitude des échanges entre tout ce beau monde.
J’ai adoré la bonne ambiance du bal Floc’h : c’est une très bonne idée de finir la journée du samedi autour de la musique et la danse.“
Photos 3, 4, 6 et 7 empruntés à Ener’gence (avec nos remerciements)
Assemblée générale d’ECooP : des projets citoyens en Pays d’Iroise








Ce ne sont pas une, mais deux assemblées générales de la coopérative ECooP qui se sont tenues le vendredi 23 septembre, salle Océane à Ploumoguer.
Pourquoi Ploumoguer ? Sur l’invitation de l’association Iroise Energie Citoyenne (nos “cousins“ de Lampaul-Plouarzel, Le Conquet, Plouarzel et Ploumoguer), qui s’est lancée il y a déjà quelques mois, et a décidé d’adhérer à ECooP.
Leur histoire est intéressante et nous y reviendrons sans aucun doute dans un prochain article.
Les deux AG, avaient chacune d’elle un objectif bien précis :
- La première, nommée « extraordinaire », consistant en une modification de statuts, afin de faire de la place à IEC dans la gouvernance de la coopérative. À la suite du vote, Iroise Energie Citoyenne a intégré le CA d’ECooP, et l’ouverture de 1 à 4 places dans ce collège permet à d’autres nouvelles « associations et personnes publiques » de devenir membre.
- Pour la seconde, appelée “statutaire“, les sociétaires ont eu à débattre et valider les différents rapports présentés (moral, d’activités, financier).
Une trentaine de personnes ont assisté à cette rencontre qui a donné lieu à diverses questions concernant le fonctionnement en collèges et les statuts de la SCIC, le rôle important des bénévoles, ou encore le déroulement et le fonctionnement de la coopérative et nos relations avec notre prestataire Quénéa.
Ce temps fort fait écho à de nouveaux projets citoyens en énergie photovoltaïque qui souhaitent se développer en Finistère, peut-être que cela sera une inspiration pour d’autres collectifs motivés pour sauter le pas dans une transition énergétique citoyenne !
Nous vous invitons à vous reporter, pour plus de détails, à l’excellent compte-rendu rédigé par Juliette.
Inauguration de l’installation des 450m2 de panneaux PV à l’école Aubrac


Le 19 mai dernier, la société coopérative ECooP et l’association Brest Energie Citoyenne ont inauguré leur nouvelle installation photovoltaïque sur le toit de l’école publique Lucie et Raymond Aubrac, à Bellevue. Les sociétaires d’ECooP ont financé ce projet, par l’intermédiaire des souscriptions citoyennes ayant réuni la moitié des 70 000 € nécessaires (le reste étant financé par un emprunt auprès du Crédit Agricole).
Etaient présents Glen Dissaux, vice président de Brest Métropole en charge du plan climat, Emilie Kuchel, adjointe au maire en charge de la politique éducative, l’équipe pédagogique de l’école, notre partenaire et installateur Quénéa ainsi que de nombreux citoyens, membres de l’association, sociétaires de la coopérative ECooP.
“Cette inauguration réunit tout ce que nous souhaitons défendre !“
Cette installation, d’une puissance de 88 kWc sur une surface de 450 m², produira 77000 kWh par an, soit l’électricité nécessaire pour 20 à 30 ménages. Cela a nécessité l’implication de nombreux acteurs du territoire : les sociétaires de la coopérative ECooP, la ville de Brest qui met à disposition le toit pour 1 € symbolique, la société partenaire Quenea, la ligue de l’enseignement du Finistère. Cette dernière a proposé aux élèves de l’école une journée d’activités consacrée au soleil et à l’énergie. L’école a été auparavant rénovée, comme l’a soulignée Emilie Kuchel : “ce projet rentre dans une réflexion plus globale menée par la ville de Brest autour de la rénovation énergétique des écoles et leur isolation, la sobriété énergétique et la production d’énergie“ (Ouest France du 19 mai).
“Aujourd’hui, on inaugure notre troisième projet, après celui de la Biocoop du Relecq Kerhuon, où l’on était partenaire, et celui de Saint Marc, sur l’école d’arts martiaux wushu, inauguré l’an dernier, a expliqué Marie Tarsiquel, de Brest Energie Citoyenne. A l’école Aubrac, il s’agit de notre plus gros projet, pour lequel nous avons eu l’aide de plusieurs acteurs“ (Le Télégramme du 19 mai).
Le mot de la fin à Glen Dissaux : “Le solaire à Brest, ça marche !“
Les “vagabonds de l’énergie“

Les « vagabonds de l’énergie »
Nous avons rencontré, en mai dernier, Pierre-Thomas et Luc, tous deux étudiants à Grenoble et à Lyon. Pierre-Thomas suit un cursus d’ingénieur “Energie, eau et environnement“, et effectue une année de “césure“ (un temps de suspension de la formation après les deux premières années, consacré par exemple à un projet personnel). “J’ai décidé d’utiliser cette année à la rencontre de citoyens européens engagés dans des projets d’énergie renouvelable. De plus, je suis accompagné dans mon projet par mon ami Luc, qui effectue en parallèle de mon projet un mémoire sur les projets citoyens d’énergie.“
“Un bilan et un quota carbone pour chaque étudiant“
Ce projet, après quelques étapes en France (dont Lorient et Brest) va le mener en Angleterre, en Écosse, puis en Belgique, en Allemagne à Berlin et en Italie. “J’ai toujours eu un intérêt personnel pour l’écologie. J’ai fait le choix de passer par les sciences “dures“, prépa scientifique et école spécialisé, avant de revenir vers des projets sociaux et écologiques“, nous explique-t-il. Il existe à Grenoble un terreau très fertile concernant les sujets touchant à l’environnement et à la transition. Par exemple, l’école, enseignants et étudiants, est très attentive à la sobriété. “Nous avons pendant notre formation un quota carbone pour tout nos choix de stages et tous nos déplacements dans le cadre de la formation.“
Une exposition photo
La conclusion finale de ce périple de 4 mois sera de restituer une approche des expériences d’énergie renouvelable et des rencontres avec ses acteurs, sous la forme d’un reportage, d’une exposition photographique. Le projet est aussi construit grâce à une collaboration avec Enercoop (sur la base d’échanges réciproques), et avec le soutien de structures comme la fondation de l’école et la ville de Grenoble. Mais surtout, il s’inscrit aussi dans le cadre d’une association, “les vagabond-es de l’énergie“, un collectif de “voyageurs·euses et d’éducateurs·rices de la transition énergétique“. Une association autour des voyages et de l’énergie, porteuse d’actions d’éducation et de sensibilisation aux enjeux énergie-climat.
Pierre-Thomas et Luc, après la visite de l’Ecole Wushu, de la Biocoop de Kerhuon, on participé à plusieurs échanges avec l’équipe de Brest Énergie Citoyenne, particulièrement lors d’une soirée au portdeco.
Nous rendrons compte de la suite de cette expérience.